Collaboration avec Alexis Choplain sur la partie de contrôle de son installation Hydroscope.

Elle sera présenté sur le festival ]interstice[ du 4 au 21 décembre.

Une installation qui mobilise le son et la lumière pour produire un ensemble de phénomènes optiques et sonores autour de l’eau. 

C’est une quête d’ordre électrique qui débute à l’irisation de la peau aux instants électrostatiques, au faisceau vert de l’oscilloscope voyageant vers l’anode dévié sur la redondance de la fréquence. Une vision des propagations d’ondes électroniques à travers la vibrance des diodes, des oscillations qui capturent les tableaux aquatiques immobiles s’enchaînant sans que l’œil ne puisse en saisir les intervalles.
Pressurisée de part et d’autre de la structure, l’eau transite dans l’espace et mémorise le signal sculpté par le moteur de synthèse. La relation de l’eau avec le front des ondes pulsées par la membrane se devine pour enfin arracher le signal hors de sa piste en cuivre.

Hydroscope est le résultat d’un travail de recherche débuté en 2015. Ce processus, qui a donné forme corps à plusieurs installations trouve ici sa forme finale en synthétisant l’ensemble des découvertes faites autour de l’association de deux matériaux antagonistes, l’eau et l’électricité.
L’aspect expérimental d’Hydroscope témoigne d’un apprentissage autonome fait d’essais-erreurs au cours du temps, tant sur le plan électronique qu’hydraulique. Le phénomène mis en jeu, basé sur l’eau et les propriétés vibratoires du son se déploie ici à partir d’éléments techniques simples laissés en partie visibles : chacun d’entre eux effectue des actions élémentaires mais produisent paradoxalement un panel d’évènements inexplicables une fois agencés : exprimer ce contraste demeure essentiel pour l’artiste, qui cherche à produire l’innatendu en combinant l’existant, de diverses manière.